Soeur Claire

Sœur Claire nous a quittés ce dimanche 26 octobre. Elle fut la directrice de l’Institut Notre-Dame pendant de très nombreuses années et fit partie du PO des écoles fusionnées jusqu’à une date récente.
Toute la vie de Sœur Claire fut consacrée à l’enseignement. C’était une forte personnalité. Elle impressionnait par son intelligence, sa connaissance des dossiers, sa rigueur, sa pugnacité. Elle défendit son école, comme une mère son enfant.
Sœur Claire inspirait d’abord le respect. Mais, si on avait la chance de la fréquenter un peu, on s’apercevait vite que son gant de fer cachait une main de velours. Le fond de son cœur était une grande bonté. Elle aimait ses professeurs, elle aimait ses élèves.
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jean, XV, 13).
Marc Koenigs
Notre collègue et ami Marc Koenigs nous a quittés après quelques mois d’une pénible maladie.
Marc était ingénieur industriel, il était entré au séminaire dans les premières années du rénové, au moment où les cours de technologie furent introduits dans l’enseignement général. Vêtu de sa blouse grise, il montrait à des élèves étonnés qu’ils pouvaient transformer en objets concrets ce qui n’était que théorie dans les disciplines scientifiques. Comme on pouvait s’y attendre, il devint avec l’évolution des cours pratiques un expert des ordinateurs. L’enseignement catholique lui confia bientôt des missions d’inspection. Ce beau parcours professionnel fut aussi celui d’un homme particulièrement chaleureux avec ses élèves et ses collègues. Malgré les blessures de la vie, Marc cultiva toujours la politesse de l’humour. C’était un homme d’amitié. Il ne nous ménagea pas la sienne. Nous lui gardons la nôtre dans notre cœur à jamais.
Le Chanoine Zeler qui fut professeur au séminaire puis supérieur de 1963 à 1978 est décédé.
Sous son supériorat, le séminaire connut plus de changements que pendant les quelque cent cinquante ans qui le séparaient de sa fondation : arrivée massive des professeurs laïcs, y compris les premières femmes professeurs,
élargissement de l'offre d'enseignement au-delà des sacro-saintes gréco-latines, enseignement rénové, inversion du nombre des internes et des externes, construction des nouveaux bâtiments, fusion avec l’Institut Saint-Joseph.
Ce fut une véritable révolution, mais une révolution tranquille, à l'image du Chanoine qui, jamais, ne renonçait à son calme, pas plus qu'à sa légendaire bouffarde.
Le 20 octobre dernier, le Chanoine nous avait fait l'honneur d'assister aux célébrations du deux centième anniversaire de la naissance du séminaire.
Il rayonnait.
Il nous avait redit avec émotion combien il était heureux de voir l'évolution de son école. Sa dernière interview figure sur le DVD mis en vente pour la célébration du 200e.
Le Chanoine Zeler faisait confiance à la Vie et il s’est avancé avec sérénité, comme toujours, vers sa pleine révélation.
Merci, Monsieur le Supérieur, pour votre oeuvre, votre confiance, votre bonté.